Indie Madagascar: Une scène libre pour un art indépendant.
- Rédaction
- Culture261, indie madagascar, Rock
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Rendez-vous donc ce 1er avril à l’Is’Art galerie pour le spectacle Indie Madagascar organisé par les blogueurs du Buskers Madagascar Magazine. Pour cette édition, cinq groupes de musique indépendants et trois slammeurs libres partageront la scène d’Ampasanimalo pour un après-midi culturel.
À l’affiche, on retrouve Manan’Ara, un groupe qui met en avant la musique traditionnelle des hautes terres malgaches et Fishy Blues que nous vous avons déjà présenté. Deux jeunes groupes indépendants sont aussi parmi les plus attendus : Ny Ambanilanitra qui fait du Indie folk expérimental et The shiny Happy People, le groupe en vogue dans le milieu d’Indie Rock du moment. Maitso Nation mettra aussi l’ambiance ce 1er avril avec du Reggea Gasy Fusion. Du côté du slam, Iriana Mpisorona, Roy Slam et Poète Rebel seront présents pour nous inonder l’esprit avec leurs rimes et textes.
Libérer l’art !
S’il y a une chose qui rassemble ces artistes, c’est leur indépendance d’où leur intégration dans ce festival Indie de Madagascar. L’Indie véhicule cette indépendance de l’art par rapport à l’industrie du disque et du showbiz de nos jours. Le phénomène n’est pas récent mais prend amplement son sens face à l’internalisation et à la tentative de standardisation imposée par les lobbies des distributeurs et diffuseurs. Si l’Indie trouve son origine en Angleterre dans les années 70 avec le mouvement Punk, aujourd’hui, le terme et la philosophie Indie ne sont plus réduits à la musique rock mais concernent toute forme d’art qui se base sur la motivation « Do it yourself ».
Le mouvement préfère donc la créativité, l’originalité et surtout la liberté d’expression artistique. Mais cela ne l’empêche pas de s’ouvrir aux autres d’où la multidisciplinarité du spectacle Indie Madagascar. Lors de sa première édition, le spectacle ne regroupait que les musiciens d’influence rock, pour cette deuxième vague, ces artistes vont démontrer que l’art peut être aussi libéré du système de matraquage et de cette culture ambiante de « copier-coller ».
Pour vous donner un aperçu de ce festival, voici My lovely old piano de The Shiny Happy People lors d’une petite rencontre des participants à ce spectacle dans un home studio de la capitale