Les RFC, 10 jours de festival pour voir le monde depuis l’Afrique
- Rédaction
- Cinéma, Culture261, Madagascar, Rfc
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Vendredi 13 avril, c’est dans une salle comble que le comité d’organisation de la 13e édition Rencontres du film Court de Madagascar (RFC) a annoncé l’ouverture officielle du festival pour cette année 2018.
Le festival du film court dévoile sur les écrans, pour cette fois-ci, plus de 350 films, dont 33 sont en compétition panafricaine et et 7 dans en compétition nationale. Pendant les 10 jours du festival, du 13 au 21 avril, le public amateur et les simples curieux pourront visionner des films venant des quatre coins de l’Afrique. Car, comme l’ouverture progressive du festival vers d’autres horizons lui a permis d’asseoir une notoriété dans le continent, de plus en plus de cinéastes s’intéressent aux activités proposées par cet unique festival national de Madagascar.
L’Afrique doit affirmer sa place dans le monde.
« Plus que jamais, nous, africains, devons prendre possession de notre histoire et fabriquer nous-même nos images et futures archives » ; c’est avec ces mots que Laza, le président du festival, définit l’objectif de cette édition et du festival en général : ouvrir le cinéma malgache et africain au monde. Depuis toujours, l’Afrique est un objet de fascination pour les cinéastes du monde entier. Malheureusement, le continent a eu du mal à s’impliquer dans la fabrication de films. Les origines de ces désynchronisations évoquées sont toujours le manque de moyens, le flou dans l’imaginaire commun et le désengagement des pouvoirs publics. Laza félicite alors les efforts menés auprès de l’Office Malgache du Cinéma (Omaci) pour la mise en place de la loi sur le cinéma à Madagascar. Une loi qu’il attendait depuis plus de 13 ans de festival.
Aujourd’hui, cette Afrique est alors en train d’écrire son histoire, de sauvegarder son héritage et de bâtir son avenir. Ces cinéastes, qui sont venus montrer leurs films aux RFC, en sont la preuve. C’est à travers ces rencontres, ces échanges et les projets concrets qu’une identité culturelle et artistique peut se former. Mais comme le festival s’inscrit encore plus dans une logique d’ouverture, les organisateurs se félicitent de la renaissance des salles de cinéma à Madagascar. C’est un signe évident que le cinéma a encore son avenir dans un pays où le gap de culture cinématographique est très profond.
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Toujours dans cette logique d’ouverture au monde, même si le concours officiel est encore panafricain, les autres professionnels venus des autres continents enrichissent et mettent en valeur cette création d’image. Cette fois-ci, c’est le chinois Hansheng Jinshen International Film Festival qui rejoint le rang des partenaires des RFC. C’est pourquoi les organisateur du festival a choisi d’orienté nos regards vers le thème L’Afrique e(s)t le monde.
Avis aux aventuriers donc : ils ont jusqu’au 20 avril pour se laisser « embobiner » par cette euphorie cinématographique.