Collecte des droits d’auteurs 2016 : un bilan satisfaisant pour l’Omda.
- Rédaction
- Artistes, Culture, droits d'auteurs, Madagascar, Omda
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Les artistes adhérents à l’Office Malgache du Droit d’Auteur, OMDA perçoivent leurs droits 2 fois par an. Une fois pour les droits collectés sur les ventes de CD et DVD et sur les ventes de billets de spéctacle, et une seconde fois pour les droits versés par les entreprises audiovisuelles et les établissements régies par la loi n°98-435 du 16 juin 1998 portant règlement général de perception des droits d’auteurs et des droits voisins. Exceptionnellement, les artistes retraités perçoivent leurs droit d’auteurs et allocation de retraite 4 fois par an auprès de cet établissement
Les missions de l’Omda.
Outre sa mission de collecter et de redistribuer les droits d’auteurs, l’Omda a aussi le devoir de défendre les intérêts matériels et moraux de ses ayant droit. L’adhésion n’est pas une obligation pour un artiste. Mais l’office appelle aux auteurs d’œuvres scientifiques, littéraires et artistiques de se fédérer autour de cet organisme, seul admis à collecter les droits d’auteurs sur le territoire malgache. L’office collabore aussi avec les organismes internationaux sur la collecte de droits des artistes malgaches à l’étranger. Au delà de sa mission de gestionnaire de droits d’auteurs, l’Omda a aussi le devoir de promouvoir le développement culturel.
Pour cette année 2016, l’office a procédé depuis le début de ce mois de décembre a la répartition des droits de ces adhérents. Bien évidement, le montant perçu par chaque artiste est différent suivant l’utilisation de ses œuvres et les ventes de CD et DVD effectuées. Les responsables ont également fait remarquer que le renforcement de la lutte contre la piraterie a apporter ses fruits et a permis à l’office d’augmenter les recettes. L’augmentation du nombre de station radio et de télévision a aussi fait augmenter les droits d’auteurs collectés. Ils incitent ainsi les particulier à acheter les œuvres originaux pour soutenir nos artistes. Certaines modifications et mise à jour des textes sont aussi nécessaires afin que l’office puisse couvrir les autres canaux de diffusion actuels. L’année 2017 s’annonce alors comme une année de travail pour l’Omda.