Revio Tsara Soratra sortira son premier numéro en Octobre.
- Rédaction
- Culture261, Malagasy, Tsara Soratra
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Aza mijanona manoratra. Aza mijanona mamaky, littéralement « Ne cessez pas d’écrire, ne cessez pas de lire ». Ce message vient de la Revue Tsara Soratra. Ce n’est pas qu’un slogan, c’est un mode de vie. Celui-ci est adopté par les 17 auteurs de cette revue et se reflète dans les 17 textes qui composent le numéro 001. Ce premier numéro du bimestriel apparaîtra au mois d’octobre, mais chez Culture261, nous avons eu le privilège de le feuilleter en exclusivité pour vous.
De premier abord, on est impressionné par l’épaisseur de ce numéro. Tsara Soratra N°001 compte plus de 90 pages dédiées à la littérature malgache. Puis, la variété des textes fait de cette revue une des plus belles découvertes de cette année. Ils viennent en effet de divers auteurs malgaches de toute catégorie, de tout âge, de tout style. 17 personnes sont présentées comme écrivains, poètes, slameurs, dramaturges… De Raharimanana, passant par Riambola Mitia et Zara Ainga, le contenu est solide.
Renforçant encore cette diversité de son contenu, Ranjasoa Publishing a également réuni des auteurs malgaches dispersés dans le monde. D’ailleurs, Tsara Soratra se définit comme un rendez-vous littéraire à la fois pour les auteurs et les lecteurs. Les textes sont des œuvres originales appartenant à chacun de ces auteurs, mais la revue n’est qu’un support de publication et de rassemblement.
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Ainsi, dans cette revue, on peut avoir une pièce de théâtre, précédée de poèmes, mais aussi des nouvelles et des photos de Rija Solo et de Sophie Bazin. Tsara Soratra enchante l’esprit. Elle relève aussi le défi d’offrir des textes de qualité à un public plus élargi. Pour cette équipe dirigée par Mialy Ravelomanana et Mamy Rakotondraibe, le but est de montrer que les auteurs malgaches continuent d’écrire malgré les défaillances de la chaîne du livre dans le pays. Ils visent aussi à prouver qu’ils sont lus même si la tendance actuelle prémédite la mort des supports en papier.
Vivement octobre!