Danse : « I’Trôtra-MAP », à la conquête du Grand Continent
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- Danse, Madagascar, Malagasy
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Gaby Saranouffi, la chorégraphe malgache de renom livre une véritable croisade pour décentraliser son festival international de danse contemporaine « I’Trôtra » en lançant une nouvelle formule appelée « I’Trôtra-Map », en Afrique du Sud.
Le monde de l’art et de la culture ne tournent pas sans les initiatives des opérateurs culturels. Derrière la scène, ces derniers se vouent corps et âme pour diriger la manivelle afin de générer des manifestations autour de ces domaines. Gaby Saranouffi, la chorégraphe malgache, résident en Afrique du Sud, directrice du festival international de danse contemporaine, « I’Trôtra » et son équipe font partie de ces pionniers qui tentent de vulgariser l’univers de la danse en créant diverses plateformes, entre autres, la première édition de « I’Trôtra-MAP » ou « I’Trôtra Mobile Art Plateform ».
Quelques mois après la XIIIème édition du festival « i’Trôtra » qui a eu lieu à Madagascar en octobre 2022, la chorégraphe lance l’évènement du 6 au 25 février, en Afrique du Sud, à travers son organisation incorporée, nommée « I’Trôtra Art X Connection ». En empruntant le concept initial de « I’Trôtra », qui depuis des années s’est tenu principalement dans la Grande île, « I’trôtra-MAP » est donc un autre moyen d’élargir le festival à l’échelle internationale.
« Il y a 2 ans nous avons déjà réalisé à peu près la même activité à Botswana. Cette année, nous entamons une première édition du festival « I’Trôtra-Map » en Afrique du Sud où les participants sont principalement des compagnies locales, mais pour les prochaines éditions, nous comptons l’ouvrir aux compagnies internationales. A travers cette nouvelle plateforme, « I’Trôtra » tend ainsi à s’imprégner des paysages artistiques et culturelles de chaque pays où il se déroulera. Grâce à cette émergence dans toute l’Afrique, le festival ne peut que porter haut le nom de mon pays », explique Gaby Saranouffi.
Dans le cadre de ce festival, la première phase était réservée aux chorégraphes représentant de chaque groupe qui ont assisté à un atelier chorégraphique à Soweto. Puis s’enchainait la résidence de création d’une semaine avec l’encadrement des entraineurs professionnels pour chaque groupe dans leurs lieux respectifs. Une étape qui a pour but de les accompagner dans leurs processus de production. Et la 3ème phase consiste comme à l’accoutumée à la présentation des pièces au grand public, où les performances seront jugées sous forme de compétition. Le gagnant aura pour prix l’opportunité d’être présenté et programmé pour la XIVème édition du festival de Danse Contemporaine « I’Trôtra », à Madagascar, cette année.
A voir aussi : « Ramanenjana », la pièce phare de I’Trôtra XIII
Avec ses longues années dans le milieu de la danse, Gaby Saranouffi est au summum de sa carrière professionnelle. Actuellement, elle travaille également au sein de l’organisation de « National Art Festival » de l’Afrique du Sud lui permettant davantage de tisser des relations pouvant susciter le développent de l’art de la danse en Afrique et ailleurs.